L’objectif est d’évaluer dans quelle mesure l’ajout d’amendements organiques (combinaison compost/biocharbon) et/ou l’implantation de plantes permet de déclencher des processus d’évolution des sols qui se traduisent par l’amélioration de la fonctionnalité des sols d’un point de vue microbiologique, physique, chimique et physico-chimique. En outre, les aspects liés à la structure des communautés microbiennes et à l’écophysiologie des espèces végétales indigènes dans le contexte de la gestion phytosanitaire des déchets miniers dans les zones arides et semi-arides sont mis en évidence.
Le projet consiste en une partie de terrain et une phase expérimentale au niveau des mésocosmes de serre. La phase de terrain vise à évaluer dans quelle mesure les gradients de sol présents dans les déchets miniers conditionnent la structure des populations microbiennes indigènes et comment la dynamique saisonnière affecte la structure écologique et l’écophysiologie de la végétation pionnière qui pousse sur les déchets miniers.
L’objectif de la phase expérimentale est d’évaluer dans quelle mesure l’ajout d’amendements organiques (combinaison compost/biocharbon) et/ou la croissance des plantes affecte positivement ou négativement la structure de la communauté microbienne native présente dans les déchets miniers et d’évaluer à la fois sa durabilité et sa capacité à effectuer la transition entre les systèmes conditionnés par l’ajout d’amendements organiques (combinaison compost/biocharbon) et ceux supportés par la litière générée. Tout cela dans le contexte d’un climat méditerranéen semi-aride.
L’Université d’Aveiro et Biocyma, S.L. participent à ce projet avec l’Université polytechnique de Carthagène.
Le projet est financé par le Programme d’État pour la recherche, le développement et l’innovation orientés vers les défis de la société – 2017 – Programme opérationnel pour la croissance intelligente 2014-2020.